Bangkok aime se faire appeler la Venise de l’Asie. Le fleuve Chao Praya qui traverse Bangkok alimente bon nombre de canaux qui confèrent à cette ville une allure de « petite Venise ». Ce n’est pas le même charme que les gondoles de Venise, mais ce n’est pas le même prix non plus. Pour mon avant dernier jour, je me suis offert une petite visite de ces canaux. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par la douceur de vie qui y règne. C’est un peu une suite de petits villages qui viennent adoucir la vie infernale de cette ville. Pour mémoire Bangkok c’est au moins 10% de la population et 90% des immatriculations.
Mua-thaï la boxe du peuple.
Je ne pouvais pas quitter la Thailande sans assister à un combat de boxe thailandaise. Cet art martial fait partie de la culture des thailandais au même titre que les corridas en Espagne, les combats de coqs en Amerique centrale etc… Les thailandais sont aussi très friands de combats de coqs bien que cela soit interdit. Tout ceci est prétexte à des paris les plus insensés. J’ai vu circuler autour du ring des liasses de billets qui suffiraient à payer bon nombre de loyers annuels parisiens.
J’ai eu la chance de pouvoir assister à cet art dans le stade de Lumpinee considéré comme la référence absolue.
Le combat se déroule en cinq rounds de trois minutes et est précédé par une danse rituelle : le ram-muay durant laquelle le nak-muay (boxeur) porte le mongkon (bande de tissu autour de la tête pour marquer la tradition du peuple thaï et, entre autres, manifester le respect à son entraîneur et pour optimiser sa perception mentale). Cette danse est très codifiée.Un petit orchestre composé d’un tambour, d’une cymbale et d’un hautbois rythme les différentes manches du combat. Ambiance garantie.
Les parieurs: 2 types de paris l’officiel avec ticket et le sauvage style enchères à mains lévées. Ce dernier nécessite un peu d’expérience.