Nous sommes arrivés à la Capital Federal ou la CABA – Ciudad Autónoma de Buenos Aires- comme il l’appelle ici. Nous décidons d’opter pour un camping à une trentaine de kilomètres. Tous les argentins avec qui je me suis entretenu nous ont très fortement déconseillés de dormir avec le CC à Buenos Aires (bruit, sécurité, amendes). Nous avons quitté le coté tranquille de l’Uruguay. Ici tout est plus animé. La conduite est nettement plus sportive voire dangereuse. On nous répète continuellement de faire attention à nos affaires.
Le premier jour nous avons loué les services taxi UBER pour aller acheter mon antenne Starlink estampillée Elon Musk à quelques encablures du camping. Aucune n’est disponible  dans la capitale. Les seules existantes sont à Ushuaia. Il y en a 12. J’en profite pour en réserver une car nous serons de passage dans cette ville du fin du monde dans un mois environ. Le lendemain, impossible d’avoir un Uber.Dans le camping familial où nous sommes bien seuls est arrivé un couple d’argentins qui s’est proposé de nous faire visiter la capitale.
Nous partons pour deux heures de route car il a décidé de faire un large détour pour éviter les embouteillages. Ancien policier à la retraite, il conduit vite et parcourt les quatre coins de la chaussée en zigzaguant entre les voitures à 120 km/h. Il ne manque plus que le girophare. En moi-même , je me disais ce serait bête de terminer le voyage ainsi.
Nous avons pu voir une bonne partie de la ville sous ses différentes facettes.  La vie trépidante de Buenos Aires aura raison de notre patience. Il faut dire que nous sommes arrivés la veille de la Copa Libertadores où deux équipes brésiliennes s’affrontaient. Inutile de vous décrire l’ambiance dans les rues.

La Casa Rosada, symbole de la capitale, place de Mayo. Haut lieu du gouvernement argentin.

Visite du cimetière de la Recoleta construit en 1822..
C’est un véritable quartier avec de nombreux et imposants mausolées,  caveaux des  principaux protagonistes de l’histoire argentine comme Eva Peron (Evita).
A cette époque, toutes les riches familles  d’une Argentine en devenir, entraient en compétition pour construire des « panthéons » tous plus splendides que les autres. (or, marbre, sculptures). 90 sont déclarés « monument  historique national ». 

Le football – La première religion..
Autre quartier bien connu de BA. J’ai cité La BOCA. Ici c’est le temple du foot. En Argentine c’est sacré. Tous, hommes ou femmes  supportent une équipe. En Argentine on peut changer de tout (de voitures, de femmes,  d’hommes, de style etc… sauf d’équipe de foot.
Pas une rue du quartier sans la photo du dieu vivant Maradona, le fameux numéro 10 porte le surnom de D10S. C’est sans équivoque.

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