Dernière étape importante en Uruguay – Colonia del Sacremento.
Colonia fut fondée par les portugais. La ville a changé de pays plusieurs fois au cours des différents traités entre espagnols et portugais. Fin des hostilités lorsque l’Uruguay prit son indépendance en 1828.
Il se dit que l’on reconnait les quartiers portugais car les rues sont désorganisées contrairement à celles des espagnols qui sont toutes orthogonales. J’ai un petit faible pour la désorganisation.

Nous avons fait quelques belles rencontres dans les environs. Les colibris et les pics « vert et  noir » sont légion. Je préfère le nom espagnol « Pajaro Carpintero real »

Nous passons la frontière Uruguay Argentine à Fray-Bentos. Nous aurions pu traverser de Montevideo à Buenos Aires avec le ferry et un billet Buquebus. Cette traversée coûte environ 100€ par personne et 400 € pour le camping-car. Nous avons jugé le prix excessif et avons fait quelques centaines de kilomètres en plus.
Le passage de frontière s’est très bien passé. Nous nous étions bien évidemment délestés de toutes denrées périssables. Quelques kilomètres avant la frontière, les panneaux étaient sans équivoque. A part le passeport et les papiers de douanes du véhicule aucun autre contrôle. Même le chat de Guy a traversé les doigts dans le nez.
Il fallait laisser le document de douane uruguayen véhicule a la frontière  avec le tampon adéquat. Ce fut fait. Petite photo dudit document car il paraît que de temps en temps il y a des pertes et cela peut coûter très très cher si on ne peut pas prouver  la sortie du véhicule.
Nous repartons à travers une file ininterrompue d’énormes camions sur une route défoncée et boueuse qui essayent d’obtenir le bon sésame. Au bout de deux kilomètres, je ne vois toujours pas de douane argentine. Je m’inquiète car il me faut un document de douane véhicule argentin. Je regarde sur la carte. Pas de postes argentins en vue. Je fais demi-tour et explique mon cas à un douanier que je reconnais. Avant même de dire quoique ce soit, il me dit très gentiment et l’air rieur voire moqueur. « Ah te voilà revenu. Et le papier d’entrée véhicule argentin  tu l’as oublié. » he oui répondis-je l’air penaud.
En fait parmi tous les guichets, il y avait un guichet argentin sans inscription aucune. Tout s’est bien terminé.

Ecrire un commentaire